Beau rêve de phoque

Ce matin juste avant de me réveiller, j'ai fais un beau rêve. J'étais à Meaux sur le trottoir d'en face LCL près de la Marne. J'avais à la main mon tas de chaudronnier sali de mes excréments. Je regardais plus loin un chinois parler avec un couple de chinois. Il semblait leur demander quelque chose et ils ne pouvaient pas le renseigner. Ils partirent et le chinois se dirigea vers moi. Il avait les cheveux presque rasés. J'étais presque affolé, prêt à jeter mon tas sale par-dessus le parapet dans la Marne toute verte, quand il arriva à moi. En silence, il me fit comprendre de le suivre, ce que je fis. Il m'emmena à une large rampe de mise à l'eau et descendit dans la Marne, puis disparut. J'avais avec moi un sac dans lequel étaient palmes, masque et tuba. Une PMT comme on dit dans le jargon. Je me disais qu'habillé en costume, il ne serait pas pratique de le suivre. J'avais l'impression qu'il allait chercher quelque chose ou quelqu'un. A ce moment-là surgit de l'eau un phoque au pelage blond, un peu comme celui d'un labrador.

 

C'était une jeune femelle. Juste derrière surgit aussi un vieux phoque gris qui s'en alla en fuyant. La phoque tournait autour de moi en criant. Bizarrement, passé le moment de surprise, je n'étais pas effrayé malgré que je me disais qu'elle pouvait me mordre. Elle était presque de ma taille. Il y avait un attroupement de gens qui regardaient la scène en prenant des photos et faisant du bruit. La phoque se réfugia contre moi et je la pris dans mes bras. L'attroupement riait, ce qui, je crois, effrayait la phoque. Elle s'est roulée par terre et j'ai vu qu'elle avait beaucoup de mamelles, un peu comme une truie. Ce n'est pas normal car les phoques n'ont qu'un petit à la fois et doivent en conséquence n'avoir que deux mamelles. Alors passa Marie, plus grande et plus fine que nature, dans un grand manteau de laine bleu-marine ou noire avec une écharpe rouge. Elle avait l'air d'avoir la trentaine et ses cheveux étaient bouclés comme avant. Elle continua son chemin sans dire mot et dépassa l'atrouppement. La scène suivante se passait dans un bar-tabac, auprès du comptoir à cigarettes. Elle me remercia pour une cartouche de cigarettes mentholes. Elle me fit un chèque pour me dédommager en me disant qu'elle ne fumait plus, je crois. Là s'arrêta le rêve.

Mercredi 10 mai 2016, 23h30, quelque part sur les ondes de l'océan de la vie

Phoque blond

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